Je crains pas ça tellement la mort de mes entrailles,
et la mort de mon nez et celle de mes os
Je crains pas tellement moi cette moustiquaille
qu'on baptisa Raymond d'un père dit Queneau
(…)
Je crains pas cette nuit. Je crains pas le sommeil
absolu. Ça doit être aussi lourd que le plomb,
aussi sec que la lave, aussi noir que le ciel,
aussi sourd qu'un mendiant bêlant au coin d'un pont
« Je crains pas ça tellement », Raymond Queneau, 1949.
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Yo no temo demasiado la muerte de mis entrañas
y la muerte de mi nariz y la de mis huesos
Yo no temo demasiado a este festín de moscas
que bautizaron Raymond de un padre llamado Queneau
(...)
No temo esta noche. No temo el sueño absoluto.
Debe ser tan pesado como el plomo,
tan seco como la lava, tan negro como el cielo,
tan sordo como un mendigo balando en un rincón de un puente.
(Traducción putativa)